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Article | 16 octobre 2019 | Billets des gérants
Alors que les incendies de forêt ravagent l’Amazonie et que les températures de la mer augmentent, le président Macron s’est joint aux militants du climat criant haut et fort que « notre maison brûle ». Les dommages causés à l’environnement constituent à la fois un défi et une opportunité pour ceux qui espèrent investir de manière avisée, mais également pour ceux qui espèrent faire bouger les choses. Pour y faire face, le secteur de la gestion d’actifs propose des stratégies d’investissement socialement responsable, couramment appelées les fonds ESG (environnement, social et gouvernance). Jetons un coup d’œil sur ce sujet au cœur de l’actualité.
Les Nations Unies ont recensé 17 principes pour l’investissement responsable, allant de l’accès à la nourriture, au logement et aux soins de santé aux villes durables et à l’énergie propre et l’eau potable. Ces principes servent de guides généraux. Chaque société de gestion de fonds utilise ses propres filtres ESG pour sélectionner les entreprises dans lesquelles elle investit. Ces filtres visent à identifier des sociétés solides et évaluées à leur juste valeur qui répondent également aux bons critères. Ils permettent en outre d’exclure les sociétés qui échouent aux tests, probablement en raison de pratiques professionnelles abusives ou d’une mauvaise réputation au plan environnemental.
La catégorie Environnement est la plus facile à définir. Le climat est devenu un sujet politique brûlant, comme l’ont prouvé les excellents résultats obtenus par les partis écologistes aux dernières élections européennes. Les phénomènes météorologiques extrêmes ne font qu’alimenter le débat, à mesure que les scientifiques tentent d’en identifier la cause. Les critères ESG permettent de recenser les sociétés dont l’activité est liée aux technologies, qui pourraient un jour atténuer les tensions environnementales, tout en excluant, d’une manière générale, celles ayant un impact négatif, tel que la pollution.
Toutefois, l’environnement n’est pas la seule chose à observer. L’approche ESG part du principe que le social et la gouvernance sont également des points essentiels à la durabilité d’une société. Le social englobe des facteurs tels que l’éducation, l’égalité des sexes et un environnement de travail décent. La gouvernance constitue une catégorie plus large. L’analyse d’une société tient compte de facteurs comme l’indépendance ou non du conseil d’administration, le pourcentage de femmes membres du conseil et les salaires et conditions de travail des employés.
Les fonds ESG visent donc à être une force au service du bien, en investissant dans des sociétés qui proposent une gestion responsable de leurs employés et de la planète. Il n’est pas étonnant que ces fonds plaisent à ceux qu’on appelle les Millénials, qui peuvent maintenant investir pour leur propre avenir en ayant bonne conscience. Qui plus est, le financement qu’ils apportent pourrait permettre de développer des technologies susceptibles de résoudre les problèmes pressants d’aujourd’hui.