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Article | 05 juillet 2018 | Billets des gérants
Il y a 132 ans le premier indice boursier a vu le jour à New York. Charles Dow, fondateur de ce plus vieil indice boursier et du magazine « Wall Street Journal », cherchait à expliquer les variations des marchés.
Initialement, l’indice comptait 12 sociétés américaines. Parmi ces dernières, trois produisaient de l’acier et trois autres du cuivre ou du plomb. L’indice était très orienté matières premières avec des valeurs représentatives de l’économie américaine de l’époque où les Etats-Unis, en phase de construction, développaient fortement leurs infrastructures. A la fin du 19ème siècle, des entreprises spécialisées dans l’acier font leur entrée dans l’indice. Finalement en 1928, 30 entreprises rejoignent l’indice, d’où son nom complété du chiffre 30.
Aujourd’hui, cet indice regroupe les 30 plus grosses capitalisations américaines représentatives de leur domaine d’activité, appelées blues chips1. Ce sont essentiellement des valeurs industrielles. Le Dow Jones est un des seuls indices mondiaux à avoir un cours qui correspond à une simple moyenne des valeurs des 30 actions, et non à une moyenne pondérée par les capitalisations, comme le S&P 500 et le Nasdaq.
General Electric ne fait plus partie de l’indice Dow Jones depuis le 26 juin dernier. Cette sortie est historique car General Electric était la dernière des douze premières entreprises présentes dans l’indice. Un indice est donc une photographie prise à un instant T, mais il n’est pas figé pour autant.
Avec le temps, les indices se sont imposés en tant que véritables outils synthétiques d’analyses de marché. On estime aujourd’hui leur nombre à plus de 100 000. Il en existe pour tous types d’instruments financiers et de segments de marché : des indices par région, par industrie, par type d’émetteurs…