Il y a 15 ans, la monnaie unique faisait son apparition dans nos porte-monnaie.

Le 1er janvier 2002, le franc, le mark, la lire, la peseta, et d’autres monnaies du vieux continent disparaissaient pour faire place à une nouvelle monnaie, l’euro, partagée par onze des Etats membres de l’Union européenne. Aujourd’hui, 19 des 28 pays membres de l’Union européenne ont adopté cette monnaie commune.

En réalité, l’euro a commencé à exister de manière virtuelle le 1er janvier 1999, date à partir de laquelle il a été adopté pour toutes les transactions sur les marchés financiers. Sur chaque billet, un pont symbolise le lien entre les populations et l’ouverture sur le monde des peuples européens.

Changement majeur dans la vie quotidienne de plus de 300 millions d'Européens, l'arrivée de l'euro s'est accompagnée, de manière prévisible, d'inquiétudes, dont celle, persistante, d'une baisse du pouvoir d'achat. Pour certains, l’euro serait responsable de nombreux maux, tandis que pour d’autres, ce serait un formidable bouclier face à la mondialisation.

Aujourd’hui, 68 % des Français sont attachés à l’euro contre 81 % des Allemands selon le dernier baromètre de la commission européenne. Six états ont même choisi d’utiliser cette monnaie unique alors qu’ils ne sont pas officiellement membres de la zone euro, en vertu d’un accord avec la communauté européenne. Parmi lesquels on peut citer Andorre, Monaco et le Vatican. Quoi qu’il en soit, la monnaie unique est entrée dans nos vies et nous avons progressivement intégré un affichage unique des prix à la consommation en euro (le taux de conversion avec les monnaies d’origine n’est plus affiché). Pourtant, ce jeune de 15 ans semble vivre une perpétuelle crise d’adolescence.

Au moment de son introduction, il fallait 1,17 dollar pour obtenir 1 euro. Aujourd’hui, la parité est de 1,061 dollar sachant que sur les 15 dernières années le point le plus haut est de 1,5991 (22 avril 2008) et le point le plus bas s’établit à 0,8272 (25 octobre 2000).
15 ans, c’est l’âge où l’on veut plaire, 20 ans, celui où l’on doit plaire ; mais ce n’est qu’à 30 ans que l’on sait plaire… n’est-ce pas ?