Février a commencé avec un sévère refroidissement sur les marchés. À la fin du mois, un vent glacial a également balayé l'Europe.
La 1ère semaine, les marchés américains ont chuté de 10%. En Europe, les principaux indices ont perdu jusqu’à 8%.
Les craintes d’une possible hausse de l’inflation y sont probablement pour quelque chose. Le S&P 500 a terminé le mois en baisse de -3,8%. Au Japon, le Nikkei 225 s'est replié de -5,3%. En Europe, Paris (CAC 40) a perdu -2,8%, Francfort (DAX) a accusé le coup avec -6,1%, Milan (FTSE MIB) -3,7%, Londres (FTSE 100) -4,7% et Madrid (IBEX 35) -5,6%. Bref, février est un mois à oublier.

Keep calm & carry on - Le VIX a fait son retour sous le feu des projecteurs. L’ «indice de la peur» de Wall Street a bondi à un niveau alarmant de 37 points le 5 février. Ce qui est la plus forte hausse de son histoire en une journée. Un vent de panique a soufflé sur les marchés, mais pas pour longtemps. À la fin du mois, il était revenu à un niveau plus «normal» de 20 points.

Alléluia, une augmentation ! Les augmentations salariales ont été faibles lors de cette décennie. Mais il semblerait que cela soit en train de changer. Aux États-Unis, les salaires ont augmenté de 2,9% par rapport à l’an dernier, c’est la plus forte augmentation depuis juin 2009. Le marché du travail est en bonne santé et le taux de chômage semble se maintenir à 4,1%, niveau le plus bas depuis 2000. Ces chiffres sont importants car la hausse des salaires est un signe de bonne santé économique.

L'année du chien - La Chine a célébré sa nouvelle année sous le signe du Chien. Beaucoup se demandent si cette année sera bénéfique pour le pays. Il faut dire que la croissance ralentit, les niveaux d'endettement restent vertigineux et les différends commerciaux avec les États-Unis menacent de dégénérer. Mais il y a aussi des raisons d'être optimiste. Les entreprises tech' chinoises commencent à être des leaders mondiaux et les efforts pour lutter contre la pollution et la corruption s'intensifient. Alors même si la croissance prévue de 6,5% est perçue comme un ralentissement, notons que l'économie européenne en plein essor n'a progressé que de 2,5% en 2017 ! Tout est relatif.