Avril a été un mois agité, mais les marchés ont tout de même bien réagi. En particulier, le prix des matières premières , qui a monté. Les investisseurs restent préoccupés par les tensions politiques mondiales. Entre autres : la Syrie, l'Iran et la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine.

Résultat, le S&P 500 n'a pris que + 0,3% en avril. Mais les marchés européens ont profité de la hausse du dollar américain. Ils ont montré de forts gains, renversant les pertes le mois dernier. Londres et Milan ont toutes deux progressé de + 7% (FTSE 100 et MIB), suivies de près par Paris en hausse de + 6,8% (CAC40). Francfort a progressé de + 4,2% (DAX 30) et Madrid de 4,0% (IBEX35). Euronext Brussels n'a réalisé que +1,2%, dépassé par les marchés asiatiques (Nikkei 225 + 4,7% au Japon, Hang Seng + 2,6% à Hong Kong).

Ruée vers l'or …noir - Le prix du pétrole a atteint 75$ le baril, soit une hausse de plus de 50% depuis l'été dernier. La raison ? Trump qui parle  d'exclure l'Iran - l'un des plus gros producteurs de pétrole - du marché pétrolier mondial. Une réduction de l'offre fait monter  le prix du pétrole. Cela pourrait signifier plus d'inflation, ce qui a causé de la nervosité sur les marchés obligataires globaux.

Le Billion, le billion - Oubliez des millions. Oubliez des milliards. Les géants américains de la technologie se disputent la place de la première entreprise d'une valeur de plus de 1 billion de dollars. Apple est actuellement en tête, terminant le mois d'une valeur de 838 milliards de dollars. Mais le cours de l'action d'Amazon a connu la croissance la plus rapide - en hausse de 34% depuis janvier. Microsoft et Google sont également en cours d'exécution. Les bons résultats ont contribué à la hausse des prix des actions, malgré une hésitation en mars.

À découvert ? - Le Fonds Monétaire International (FMI) est préoccupé. Le niveau de la dette mondiale s'élève à 164 milliards de dollars, soit plus du double du PIB annuel mondial. C'est son plus haut niveau depuis la Seconde Guerre mondiale. Le FMI suggère que les gouvernements commencent à se serrer la ceinture alors que le soleil brille et que les grandes économies profitent de cette croissance.