Passer au contenu principal Passer au pied de page du site

You are using an outdated browser. Please upgrade your browser to improve your experience.

Les premières prises de sang robotisées en 2022

il y a 3 ans

La prise de sang est l'un des gestes médicaux qui n'échappera pas à la robotisation. La société nantaise BHealthCare, qui a levé cet été 1,5 million d'euros supplémentaires, compte être parmi les premières à commercialiser, dès 2022, ses automates auprès des laboratoires d'analyses. Le dispositif, baptisé Heiva (Health Equipment for Initiative Venous Access), protégé par plusieurs brevets, automatise le process, à commencer par le recueil des informations du patient. « Un système d'imagerie détecte en le cartographiant le point de ponction idéal, même sur des patients complexes, difficiles à prélever visuellement ou par palpation », explique Aliaume Breteau-Hascoët, qui a cofondé BHealthCare avec Jean-Baptiste de Chaisemartin. La robotique réalise l'insertion de l'aiguille et le pilotage des tubes. Un processus « très confortable pour le patient, car on ne pique plus où l'on peut mais au meilleur endroit pour lui », assure Aliaume Breteau-Hascoët, parlant d'« accès vasculaire périphérique fiabilisé ». L'automate recapuchonne ensuite l'aiguille, éliminant le risque d'accident d'exposition au sang pour le laborantin.

4,3 millions au total

L'augmentation de capital a été conclue auprès de dirigeants de laboratoires de portée nationale et internationale et d'investisseurs renommés de la medtech, indique Aliaume Breteau-Hascoët, sans les nommer. L'opération porte à 4,3 millions d'euros le total des fonds collectés par la société, accompagnée par l'incubateur Centrale-Audencia-Ensa et par Atlanpole, qui a bénéficié du programme d'investissement d'avenir et du French Tech Seed de bpifrance, ainsi que de 1,1 million du fonds européen Feder. Le nouvel apport doit lui permettre d'engager les essais cliniques afin d'obtenir le marquage CE d'ici à 18 ou 24 mois avant de démarrer la commercialisation. L'entreprise, qui compte doubler son effectif à 30 salariés dans les prochains mois, n'est pas seule sur ces nouveaux robots de prélèvement, mais face à des rivaux américains et chinois.

Author: Emmanuel Guimard

Original article: 2020-12-04

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation des cookies.
Les cookies utilisés permettent une meilleure expérience de navigation sur ce site.
En savoir plus